
L’écriture de Joyce
Carol Oates parvient à montrer l’irrationalité de la folie : Quentin saute
du coq à l’âne, ses pensées sont tellement sombres et sans limites, rien ne
peut l’empêcher de les réaliser. Il ne sait même pas si c’est « mal ».
Ce qui m’a poussé à
lire ce livre c’est ma volonté de comprendre comment il est possible d’être à
la fois un gentil frère, fils, petit fils et un bourreau pour les autres.
L’esprit peut-il être
sain et basculer dans l’horreur l’instant d’après ? J’ai été déçue que le livre
ne traite pas réellement ce sujet, il nous expose platement les pensées de
Quentin sans les analyser.
Je me questionne encore
sur le sens d’un tel roman : pourquoi l’avoir écrit ? Peut-être,
comme pour la folie, qu’il n’y a tout simplement rien à comprendre.
Publié
par Coraline
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